vendredi 27 mars 2015

Quand l'hopital se moque de la charité

Surprise, le couple Desloges - Lottin réagit au cumul des mandats... le papier ne refuse pas l'encre. Rappelons simplement que Mme Lottin est conseillère municipale, vice présidente de la Chambre d'Agriculture, vice présidente de la FDSEA et tutti quanti... Quant à notre ami Desloges, faute de pouvoir constituer une liste aux municipales, il a renoncé au mandat qu'il avait précédemment. Quelques lignes plus loin ils écrivent "être élus nous donnera du poids dans le combat..." Comprenne qui pourra! 
En fait il a raison sur le fond ; c'est pour cela que le gouvernement avait pensé un instant désigner tout simplement le président de communauté de communes pour représenter les territoires au département; cela aurait fait moins d'élus et les conseillers départementaux  auraient été les mieux placés pour défendre leur politique et construire celle du département. Il n'a pu en être ainsi du fait de la parité. N'ayant plus aucun mandat local, ni à la mairie, ni à la communauté de communes, il deviendra bien difficile à notre bon Louis de parler au nom de la commune d'Isigny-le-Buat d'autant qu'il n'entretient pas des relations faciles avec son maire qu'il a emmené deux fois au tribunal administratif lorsqu'il était conseiller municipal. Bonjour l'ambiance ! 

jeudi 26 mars 2015

Mon cher Louis,


A trois jours du 2ème tour, je pense que les dés sont joués mais je conçois que la lutte ne soit pas terminée. Ce matin, je découvre dans le quotidien que tes flèches ont de nouveau été trempées dans un miel que tu n'as pas pu t'empêcher d'enrober d'une certaine perfidie que je ne connaissais pas chez toi.

Je veux croire que tu es victime d'un "soutien" dont les efforts ont toujours servi à détruire le travail et les réussites de l'adversaire. Aujourd'hui, l'Ecoparc en est à sa deuxième étape, celle de l'accueil des entreprises. Le 30 juin prochain, deux entreprises vont s'implanter dans un bâtiment en cours d'aménagement avec 40 emplois. Trois autres bâtiments d'une surface totale de 3700 m² seront prêts mi-2016 pour accueillir plusieurs dizaines d'emplois... Pourquoi s'attaquer à l'action économique que je mène pour le Sud Manche. Je suis persuadé que tu aurais mieux à faire en valorisant tes qualités.

Hier, une grande réunion a eu lieu avec les instances officielles dont celles du monde agricole pour faire avancer le projet de tomates. La maîtrise d'ouvrage déléguée a été choisie et EDF va prendre en charge la partie chaleur et énergie. Le deuxième projet que je réserve à Isigny-le-Buat est inscrit dans le planning de la société pour 2017. M'attaquer sur mes réussites économiques n'est pas très raisonnable mon cher Louis.

Actuellement en charge de l'avenir des AIM, j'entends souvent dire que dans le cochon tout est bon. J'ai le sentiment que c'est la même chose en politique, à mon grand regret car en définitive ce sont les électeurs qui en font les frais.

Voilà, ce sera mon dernier propos. Je te souhaite une bonne fin de campagne.

Bon courage mon cher Louis,
Bernard

mardi 24 mars 2015

Résultats et analyse


Comme un peu partout ailleurs, les abstentions (moins importantes que prévu) ont un peu faussé les résultats, bien que les territoires ruraux, restructurés à leur corps défendant, aient franchement réagi pour obtenir leur représentation au département.


Brécey 57,15% de votants, Isigny le Buat 61,56%, Juvigny 63,04%, Saint-Laurent de Cuves, 60,90%, les meilleurs résultats ayant été obtenus Le Mesnil Gilbert, 64,42%, Chérencé le Roussel, 65,49% et Saint-Nicolas-des-Bois, 66,67%.
Les meilleurs scores des binômes révèlent  le soutien des électeurs des communes où ils résident.
Notre liste avec 46,70%, obtient 69,42% à Brécey, commune de Bernard Tréhet, et 70,91% à Juvigny le Tertre fief de Marie Hélène FILLATRE. De même, notre binôme obtient la première place à Saint-Martin-des-Champs avec 43,33%, là ou habite Jean Paul Ranchin, le candidat remplaçant.
De son côté, le binôme concurrent obtient 65,32% à Isigny-le-Buat, commune du tandem Desloges-Leforestier et 51,66% à Saint-Senier-sous-Avranches où Isabelle Lottin est élue municipale. En revanche, sur Braffais, commune de la remplaçante, élue municipale, les 20,45% obtenus les placent en dernière position, derrière le Front National.

C’est un fait, le tandem Réalités et Perspectives de Bernard Tréhet et Marie-Hélène Fillatre a été plus soutenu par son territoire. De l'avis d'élus et d'électeurs, certains ont mollement apprécié la campagne intrusive et critique du binôme adverse.


jeudi 19 mars 2015

J-3

A trois jours des élections, c’est une équipe rôdée, dynamique et unie que les habitants d’Isigny-le-Buat ont découvert hier soir. Sylvie Crochet, jouant à domicile, a ouvert la réunion en présentant ses colistiers.

L’équipe n’a pas promis l'impossible, mais a proposé de véritables perspectives d’actions pour assurer l’avenir du territoire. Deux sujets étaient au cœur des échanges : les barrages et le collège d’Isigny-le-Buat. Sylvie Crochet a rappelé son attachement aux barrages et a invité les élus à tenir une position ferme contre l’arasement tant que la ministre ne se sera pas clairement positionnée. Jean-Paul Ranchin, spécialisé dans l’environnent, a rebondi en interpellant l’auditoire : « Est-ce que Vezins doit servir de pilote d’expérimentation ? » 

Les questions fusent, comme celle de cet habitant qui nous a fait part de son inquiétude, justifiée d'ailleurs, face aux problèmes du secteur du tourisme, compétence des départements : « Le Mont-Saint-Michel englobe tout. Les élus n’ont pas l’air de comprendre que c’est une industrie à part entière. » Les candidats l’ont rejoint : « Malgré son fort potentiel touristique, le territoire n’a pas su profiter de l’attrait du Mont-Saint-Michel. C’est un véritable problème. » Mais le tourisme c’est l’affaire de tous, des élus, bien entendu, ainsi que des habitants qui doivent faire preuve d’imagination et d’innovation : « On n’attire pas les mouches avec du vinaigre ».

Des propositions ont été faites pour pérenniser le collège, comme un internat à la Mazure, ou bien des classes spécialisées pour attirer les jeunes (à l'instar du collège de Brécey)…Une préoccupation partagée par  Marie-Hélène Fillatre  pour avoir connu la suppression du collège de Juvigny-le-Tertre . « Je sais à quel point cela peut être dramatique pour le territoire » n'a-t 'elle pas manqué de rappeler.
Une soirée conviviale si elle n'avait pas été marquée par l'intervention intempestive  d’une femme de la liste adverse dont on avait déjà apprécié le style  lors de la réunion à Brécey, vite ramenée à la raison  par  Bernard Tréhet. Passons... Bernard Tréhet n’a pas manqué non plus de souligner le travail remarquable entrepris par Bernard Pinel pour attirer et développer les entreprises d’Isigny-le-Buat. Compliment en retour à l'encontre de  Bernard Tréhet dont personne n’ignore le travail accompli en faveur du développement économique du Sud Manche, et l’énergie dépensée pour soutenir et accompagner les chefs d’entreprises. Pour conclure , Bernard Tréhet a appelé les habitants à s’unir : « Seul uni vous pourrez avancer, sinon le territoire est voué à mourir. »

mercredi 18 mars 2015

TOUT BRECEY EN PARLE

Lundi dernier, près de 180 personnes ont assisté à la réunion publique de l'équipe Réalités et Perspectives à Brécey, une réunion qui offrait aux deux conseillers sortants, Marie Hélène FILLATRE et Bernard TREHET, la possibilité de faire leur bilan sur la Vallée de la Sée. Ce bilan très favorable était l'occasion de dresser la situation de cette nouvelle circonscription avant de s'orienter vers de nouvelles perspectives pour l'ensemble du territoire... Cette présentation n'a pas été du goût de l'équipe de six auditeurs que le concurrent avait sans doute délégué pour poser des questions et prendre des notes. A vrai dire, il n'y a pas de mauvaises questions dès lors que les candidats savent les exploiter pour enrichir leur exposé. Un seul regret, deux des femmes de l'équipe d'auditeurs ont du mal vivre les réponses au point de refuser de boire le pot de l'amitié que leur proposait le maire-candidat sous prétexte d'avoir été mal accueillies, car il n'avait pas été question du bilan de la commune d'Isigny le Buat.

Ces fidèles supportrices n'avaient pas compris qu'il eut été incorrect que nos deux conseillers sortants s'approprient le bilan du conseiller sortant d'Isigny le Buat au risque de pointer du doigt ses forces et ses faiblesses. Pardonnons leur cette incompréhension car la raison ne domine pas toujours l'affectif. Toutefois, à défaut d'élégance, il est regrettable que la réunion se soit terminée sur une mauvaise note  qui n'a pas manqué d'être portée au crédit de l'équipe concurrente car, ce matin, tout Brécey en parle.

dimanche 15 mars 2015

LETTRE OUVERTE A LOUIS DESLOGES

Mon cher Louis,

Contre notre volonté, nous nous retrouvons en concurrence dans une circonscription départementale découpée sans réel souci de respecter le bassin de vie de la Sée.

Cette concurrence est saine, mais nous nous devons d'être loyaux car la politique n'a pas vocation à casser le travail que nous menons au bénéfice de nos populations.

Tu es venu assister sans me prévenir à l'assemblée pleinière de la communauté. Surpris, je t'ai accueilli avec plaisir et tu as été installé à la table de tous élus. Tu as pu ainsi bénéficier de tous les documents.

Dommage en revanche que tu t'en sois servi pour comparer l'endettement de la communauté avec celle d'Avranches sans parler de nos recettes d'investissement ou de notre action économique qui s'est traduite par une progression d'emplois nettement supérieure à la moyenne du Sud Manche et une progression du nombre d'allocataires du RSA nettement inférieure. Et que vient faire une telle question dans une élection départementale ?

Tu as évoqué à quelques reprises l'idée que nous devrions traiter nos ordures ménagères au Sivom du Point Fort alors que je t'ai souvent entendu dire que tu voyais d'un bon œil la création du centre d'enfouissement de Cuves qui venait concurrencer ton site. À ce propos, je t'indiques que les emprunts toxiques du Point Fort vont encore faire progresser le coût de traitement des Ordures Ménagères. Les habitants de Percy et d'ailleurs sont très inquiets à cet égard.

Avec un peu de perfidie tu demandes aux électeurs ce qu'ils pensent de l'Écoparc du Chêne au Loup. Tiens, à ce propos, une personne se présentant comme un agent d'EDF venant en son nom propre pour mieux connaître le dispositif de financement de ce projet, s'est présenté sur le site pour questionner un élu, chef d'entreprise installé sur le site. Tu ne le connais probablement pas, mais si de ton côté tu étais intéressé par ce sujet, n'hésite pas à me questionner sur ce point. Il n'y a rien à cacher. De même pour l'Association Athénée et l'écocyclerie qui ont fait l'objet de la visite d'une personne très curieuse qui souhaiterait faire la même chose à Saint Hilaire. Tu comprendras que tous ces questionnements "anonymes" depuis 15 jours  remontent à mon niveau.

Quant aux tomates, si un deuxième site venait en projet, il pourrait se faire ailleurs qu'à Brécey. Nous sommes allés voir un site sur Isigny-le-Buat car je ne souhaitais pas qu'un tel projet soit perdu pour le Sud Manche si nous ne trouvions pas un terrain adéquat dans la vallée de la Sée.

Mon cher collègue, étant conseiller général sortant comme Marie-Hélène et moi, il me semble que nous devons argumenter principalement sur nos résultats et sur les problèmes qui se posent au département et à nos territoires plutôt que de rechercher les failles chez nos concurrents.

Ils ne sont pas nombreux pour notre circonscription, mais évitons de donner à nos électeurs des raisons de voter pour notre seul adversaire ou de s'abstenir car j'ai le sentiment que notre territoire sera également touché par une forte abstention qui nous obligera à un deuxième tour.

De plus la politique ne doit pas exclure l'élégance.

Bon courage mon cher Louis,
Bien cordialement,
Bernard

lundi 9 mars 2015

L’AGRICULTURE : ON LUI RETIRE LA PERFUSION, MAIS ON NE LA GUÉRIT PAS.

la culture bio s'invite


Le Salon de l’Agriculture qui vient de fermer ses portes, a une nouvelle fois enregistré une très forte fréquentation. Même s’il elle n’a pas égalé celle de 2014. Derrière la vitrine lissée avec ces beaux troupeaux astiqués et poudrés comme des stars qui font s’écarquiller les yeux des enfants, et exciter les papilles des parents à la vue de ces entrecôtes sur pattes. Ce grand Show fait un instant l’impasse sur les préoccupations du monde agricole.  Comme tous les départements français, la Manche perd des emplois agricoles chaque année. En 2010, sur 100 actifs, seuls 3 travaillaient en agriculture contre 36 en 1946. A un rythme de 2,5% par an la disparition des emplois agricoles interpelle. Comment comprendre que nous n'ayons plus que 50000 agriculteurs dans une France qui a 5millions de chômeurs? L'ambition du syndicalisme agricole d'après guerre ne s'est elle pas faite absorber à son corps défendant par les réalités du productivisme? Cette ambition était de promouvoir la constitution d'exploitations suffisamment rentables pour que le couple arrive à la parité de vie avec le reste de la société. Cette particularité n'est-elle pas en train de prendre fin? Depuis une vingtaine d'années, les plus grosses exploitations prennent des allures de firmes qui portent le salariat. En 2007, 20% des travailleurs de l'agriculture sont salariés de ces exploitations dont la taille ne cesse d'augmenter au détriment du nombre. Nous n'en sommes pas encore à la ferme des mille vaches très controversée, mais la nouvelle PAC n'ayant pas mis fin à la course aux rendements, les conséquences se traduisent par la prise de pouvoir des grands capitaux au sein des grandes exploitations. Une alternative est-elle possible?
 Dans son article dans la revue PAYSANS, de février, Jean-Paul Simier agronome et économiste directeur de l’agriculture agroalimentaire en Bretagne écrit : Crise subie ou mutation accélérée ?
Certains y voient la fin d'un modèle spécifique, voire régional. D'autres entrevoient plutôt une mutation en cours, assurément douloureuse et complexe, mais une réelle adaptation à une mondialisation qui avance vite.  Il n'y a pas de crises à proprement parler d'un agroalimentaire, mais d'abord une crise de notre système productif français, dans un monde économique qui s'est ouvert très vite.


Avec 1,1 million d'hectares cultivés, la France affiche désormais la 3ème surface bio d'Europe après l'Espagne et l'Italie selon le rapport annuel de l'agence bio. 2000 producteurs ont rejoint les rangs l'an dernier. La forte croissance de l'agriculture certifiée bio se poursuit mais le chemin sera long car notre société a besoin de se remettre en cause face à la qualité des produits qu'on lui propose. La surface des terres cultivées bio ne représente que 5,5% des terres exploitées en Europe, 2 à 4% dans la Manche.
  
« LA NATURE DES UNS, N’EST PAS LA NATURE DES AUTRES » poursuit Christian Lévêque toujours dans la revue Paysans.

Pour Christain Lévêque, Ce dont rêve le citoyen, c'est d'une nature jardinée, dans laquelle il se sente à l'aise, une nature qui répond à ses attentes esthétiques, ludiques et sécuritaires, dans laquelle seraient absentes toutes les espèces qui dérangent. Francis Terrasson écrit, dans La peur de la Nature : « La demande de nature telle qu'elle est actuellement ressentie dans la plus grande partie des esprits est destinée à rester éternellement insatisfaite, car elle correspond à une réalité qui n'existe pas. Elle conduit à engager. des actions d'aménagement qui consistent à habiller la nature soi-disant détériorée, de signes qui la feront, on l'espère, ressembler à l'image mythique ».

Les jeunes en formation « maraîcherbio » que j’ai reçu il y a peu n'ont pas manqué de se plaindre de cette lente évolution, se refusant à entrer dans une vision réaliste d'une société souvent contradictoire dans ses exigences celle de la qualité n'étant pas toujours compatible avec celle de la quantité. Le problème, est de trouver le chemin qui mène à l'équilibre dans une nature que notre société souhaite à la fois préservée et nourricière, deux objectifs auxquels ne répondent pas toujours notre mode de vie et notre éducation (alimentaire)

mercredi 4 mars 2015

PREMIERES REUNIONS, PREMIERES REACTIONS


Rencontre avec les élus des Loges-sur-Brécey
vendredi 27 février
L'équipe Réalités et Perspectives s'est donnée pour objectifs de rencontrer tous les élus dans leurs communes et d'organiser 5 réunions publiques. Les membres de l'équipe se sont également donnés pour obligation de respecter les autres équipes, se refusant à donner à ces départementales tout caractère politique. Dans cet esprit, seul l'intérêt du territoire compte. En conséquence, cette campagne d’information et de communication n'a pour but que de présenter une équipe qui s'est voulue complémentaire à la fois dans sa représentation territoriale et dans ses compétences.

Le devenir des petites communes rurales est tributaire du maintien de la proximité et du dialogue avec les élus. Et ces rencontres très conviviales avec près d'une quinzaine de participants à CHASSEGUEY comme aux LOGES-sur-BRECEY permettent des échanges particulièrement fructueux. Au-delà, parfois, de l'incompréhension du découpage, les préoccupations économiques reviennent sans cesse en question ainsi que les nouvelles communautés qui ça et là montrent leurs difficultés à forger des projets et à s'entendre. Pour Chasseguey, commune de l'ex-communauté du tertre, les élus se plurent à reconnaître que leur ancien canton a bénéficié d'importants investissements de la nouvelle communauté du Val de Sée :
- la création d'un pôle de services communautaire pour assurer la proximité,
- la création d'un lotissement de 7 logements qui affiche déjà complet,
- la construction d'un terrain multisport pour la mise en place des activités dont les T.A.P (Temps d’Activités Périscolaires) à proximité de l’école,
- le projet de bibliothèque et de quatre logements dans l'ancienne poste,
- un Foyer d'accueil médicalisé de 24 places qui entraînera la création de 35 ETP, soit une quarantaine d'emplois dès l'ouverture au cours du premier trimestre 2017 (permis de construire déposé le 2 mars),
- la mise en assainissement collectif de toutes les communes concernées,
- et deux projets d'extension d'entreprises importantes.

Évidemment d’autres projets d'implantation d'entreprises furent abordés, mais il fut également intéressant de constater que les questions traitant de l'arasement des barrages de la Sélune étaient aussi au cœur des préoccupations des populations plus éloignées du site... Un intérêt qui permet d'espérer une unité cantonale à terme. À l'équipe Réalités et Perspectives de la construire.

LE NUMERIQUE : VOLET INDISPENSABLE A NOTRE DEVELOPPEMENT

                           

Carte du déploiement théorique des réseaux 
Le conseil général de la Manche a fait le choix du développement du numérique depuis plus de 15 ans (MancheNumérique, vient de fêter ses 10 ans).
Afin d’assurer un « très haut débit pour tous », Manche Numérique développe le réseau fibre optique sur le département et notre Sud Manche est particulièrement concerné et prioritaire. Les entreprises comme les particuliers sont en attente d’un débit adapté aux usages actuels et à venir.

L’attractivité et le développement de notre territoire passent par cet équipement incontournable. Dans les 5 ans à venir, la première tranche de travaux va permettre le déploiement de plus de 4000 prises sur notre nouveau canton. En parallèle, pour les foyers qui ne sont pas couverts par cette première tranche et mal desservis en ADSL, le nouveau réseau radio « MIMO », plus performant et plus fiable que l’ancien Wifimax, va être déployé dès 2015. Depuis  4 ans, je m’implique dans ce dossier en tant que conseiller général en charge du Numérique. A ce titre, je siège au bureau de Manche Numérique, dont une des principales compétences est  l’aménagement numérique du territoire.

vendredi 27 février 2015

LA RURALITÉ A DE L’AVENIR SI ON SE BOUGE POUR ELLE

Les élus de la Communauté de communes de Juvigny-le-Tertre étaient en droit de se préoccuper face à la réforme territoriale qui leur imposait de fusionner avec une autre collectivité pour atteindre les 5000 habitants. Un scénario catastrophe qui n’aboutirait au mieux qu’à n’être plus qu’un figurant dans une méga structure, au pire, disparaître purement et simplement. Leur décision de se regrouper avec la Communauté de communes de Brécey et 4 communes du canton de Saint-Pois autour d'un projet économique porté par une volonté de prioriser la proximité est sans conteste la meilleure et la plus sage et ils ne le regrettent pas.

À peine deux ans après la fusion les résultats sont probants : les réalisations et les projets sont nombreux. Tout d'abord un pôle de service a été créé pour permettre une présence effective de la nouvelle communauté du Val de Sée à Juvigny-le-tertre. Le village enchanté de Bellefontaine a été sauvé in extremis de la fermeture et il recommence à faire rêver petits et grands. Dans le domaine de l'habitat, un lotissement de 7 logements a été inauguré en janvier 2015, et l'ancienne poste va être transformée en bibliothèque au rez-de-chaussée et en logements sur deux étages. Un atelier de rotation de 1000 m² est en projet pour l'extension de l'usine Reverdy. Enfin le permis de construire du Foyer d'Accueil Médicalisé vient d'être déposé ; il accueillera 24 personnes handicapées et se concrétisera par la création d'une quarantaine d'emplois (35 équivalents temps plein). À cela, il faut ajouter que deux emplois d'éducateurs ont été créés pour offrir aux familles et à leurs enfants des activités sportives et culturelles. Tout cela représente plusieurs millions d'euros de travaux. Nous sommes fiers de cette réussite.    

LE COLLEGE D’ISIGNY LE BUAT A BESOIN D’UN SECOND SOUFFLE

Sauvé par Bernard Pinel au début des années 80 alors qu'il n'accueillait plus que les élèves de 6ème et 5ème, ceux de 4ème et 3ème étant scolarisés à Ducey, il a largement contribué à la revitalisation de la commune canton. Le recteur Pierre Lostis, un breton attaché à la ruralité, écouta ses amis du Sud-Manche, convaincu que le développement économique ne pouvait se faire sans être accompagné de structures éducatives. Sylvie Crochet et ses amis en sont convaincus : il est plus que temps de se pencher sur son cas. C'est pourquoi nous nous sommes engagés à la soutenir pour donner à cet établissement les conditions nécessaires à sa pérennisation. 
En lui associant la Mazure, comme structure d'hébergement, la création de sections sportives ou culturelles à vocation départementale et régionale susceptibles d'accueillir de nouveaux élèves ça deviendra possible. Il s'agit là d'un challenge que l'on doit gagner pour l'avenir d'Isigny-le-Buat.

lundi 16 février 2015

Bienvenue sur notre site de campagne...

Exit les cantonales ; place aux départementales qui se dérouleront sur deux tours, les 22 et 29 mars 2015. Ainsi en a décidé le gouvernement de François Hollande qui a divisé le département de la Manche en 27 circonscriptions  auxquelles le nom de la plus grande commune a été donné à quelques exceptions près, trois cantons portant le nom du territoire : Le Mortainais, Le Val de Saire et La Hague.


Pourquoi une telle réforme ?  


Pour une question d'égalité entre les zones urbaines et rurales. Désormais tous les cantons auront un nombre d'habitants proches des 18 500 habitants à plus ou moins 10 à 20%. Les choses étant ce qu'elles sont nous éviterons tout commentaire sur cette décision politique qui avait également pour objectif d'imposer une réelle parité au sein de l'assemblée départementale qui sera composée de : 54 conseillers, 27 femmes et 27 hommes. De ce fait,  chaque canton sera représenté par un binôme mixte, lui-même associé à un couple mixte de remplaçants. Ainsi, les électeurs auront à choisir des équipes de quatre personnes. Mais attention, tout nom rayé entraînant de facto la nullité du vote ce qui n’est pas sans entraîner une perturbation auprès de  la population déroutée par des découpages territoriaux qui ont souvent associé des communes appartenant à des bassins de vie et des communautés de communes différents.

Cliquer sur l'image pour l'agrandir

Notre nouveau canton en est un bon exemple.


Pour atteindre les 17 502 habitants, il aura fallu réunir des communes issues de cinq anciens cantons, Avranches, Brécey, Isigny-le-Buat, Juvigny-le-Tertre et Saint-Pois. Ce nouveau découpage rassemble 35 communes dont 32 situées sur la vallée de la Sée, deux entre Sée et Sélune et la commune d'Isigny-le-Buat qui, bien que située sur la Sélune, a donné son nom à ce nouveau canton. Pour la petite histoire, c’est Bernard Pinel alors conseiller général qui, dès 1973, avait su anticiper l'avenir en associant les 10 collectivités de son canton en une commune canton de 3300 habitants aujourd'hui.  Bernard Pinel, était un visionnaire qui aimait à dire que l'axe de développement du Sud Manche passait par Brécey, Isigny-le-Buat et Saint-James. Trois territoires ruraux, dont la mutation économique s'affirmait dès le début des années 90  pour la vallée de la Sée. De là à penser que la réunion d'Isigny-le-Buat avec la Communauté de communes du Val de Sée s'imposait pour un insuffler un dynamisme économique, il n'y a qu'un pas que nous ne franchiront pas. Ce serait mésestimer les efforts qui ont été faits ça et là dans le Sud Manche, notamment  grâce à la route des estuaires. En revanche, le profil assez homogène de ce nouveau territoire permet d'envisager des actions convergentes pour son développement. C’est dans cette perspective que nous avons constitué une équipe connaissant bien le territoire. Expérimentée et complémentaire, elle a pour objectif de répondre aux attentes de ce nouveau canton et de pérenniser ses acquis.