Pourquoi une telle réforme ?
Pour une question
d'égalité entre les zones urbaines et rurales. Désormais tous les cantons
auront un nombre d'habitants proches des 18 500 habitants à plus ou moins 10 à
20%. Les choses étant ce qu'elles sont nous éviterons tout commentaire sur
cette décision politique qui avait également pour objectif d'imposer une réelle
parité au sein de l'assemblée départementale qui sera composée de : 54 conseillers,
27 femmes et 27 hommes. De ce fait, chaque canton sera représenté par un binôme
mixte, lui-même associé à un couple mixte de remplaçants. Ainsi, les électeurs
auront à choisir des équipes de quatre
personnes. Mais attention, tout nom rayé entraînant de facto la nullité du
vote ce qui n’est pas sans entraîner une perturbation auprès de la population déroutée par des découpages
territoriaux qui ont souvent associé des communes appartenant à des bassins de
vie et des communautés de communes différents.
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Notre nouveau canton en est un bon exemple.
Pour atteindre les 17 502
habitants, il aura fallu réunir des communes issues de cinq anciens cantons,
Avranches, Brécey, Isigny-le-Buat, Juvigny-le-Tertre et Saint-Pois. Ce nouveau
découpage rassemble 35 communes dont 32 situées sur la vallée de la Sée, deux
entre Sée et Sélune et la commune d'Isigny-le-Buat qui, bien que située sur la
Sélune, a donné son nom à ce nouveau canton. Pour la petite histoire, c’est
Bernard Pinel alors conseiller général qui, dès 1973, avait su anticiper
l'avenir en associant les 10 collectivités de son canton en une commune
canton de 3300 habitants aujourd'hui. Bernard Pinel, était un visionnaire qui aimait à dire que l'axe de développement
du Sud Manche passait par Brécey, Isigny-le-Buat et Saint-James. Trois
territoires ruraux, dont la mutation économique s'affirmait dès le début des
années 90 pour la vallée de la Sée. De
là à penser que la réunion d'Isigny-le-Buat avec la Communauté de communes du
Val de Sée s'imposait pour un insuffler un dynamisme économique, il n'y a qu'un
pas que nous ne franchiront pas. Ce serait mésestimer les efforts qui ont été
faits ça et là dans le Sud Manche, notamment grâce à la route des estuaires. En revanche,
le profil assez homogène de ce nouveau territoire permet d'envisager des
actions convergentes pour son développement. C’est dans cette perspective que
nous avons constitué une équipe connaissant bien le territoire. Expérimentée et
complémentaire, elle a pour objectif de répondre aux attentes de ce nouveau
canton et de pérenniser ses acquis.
Son argument de campagne, c’est de dire qu’il ne cumule pas les mandats, et qu’il n’est que conseillé général. C’est faible, car comment peut-il connecté à la réalité du terrain sur le plan économique surtout quand on est comme lui: à la retraite. Passons.
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